Pendant l’année scolaire :

De nombreuses municipalités, en liaison avec des associations ont mis en place des programmes d’accompagnement les élèves en dehors du temps scolaire : aide aux devoirs, activités culturelles, encadrées par un accompagnateur (étudiant, retraité…), en concertation avec l’enseignant et la famille.
Les aides scolaires sont variées : révisions (leçons à apprendre, contrôles à préparer…), organisation du travail du jour ou de la semaine dans chaque matière, préparation du cartable, lecture, recherche documentaire, préparation d’un exposé…Les séances ont lieu la plupart du temps en petits groupes le soir après l’école, soit dans le local de l’association, soit à l’école, ou bien encore à la maison de quartier, à la MJC…

Renseignez-vous auprès de la mairie, de l’école, ou des principales associations proposant cet accompagnement : l’AFEV (association de la fondation étudiante pour la ville), l’APFEE (association pour favoriser une école efficace), la CSF (confédération syndicale des familles), les FRANCAS (fédération nationale des Francas), la Ligue de l’enseignement et la FG PEP (fédération générale des Pupilles de l’Enseignement Public).

Pendant les vacances d’été :

S’arrêter pendant deux mois, c’est long. Parce que les circuits de mémorisation ont besoin d’être activés et l’esprit de curiosité alimenté, les enseignants conseillent en général de ne pas faire une coupure totale pendant les vacances.

Il est toutefois recommandé de ne pas faire travailler les enfants pendant les 2 ou 3 premières semaines des vacances pour les laisser souffler à l’issue d’une année scolaire souvent intense.

Marie-Laure, Enseignante du Primaire : « S’il est important que les enfants aient un stimulant intellectuel pendant l’été, il faut éviter le piège de la sur-stimulation. Je conseille toujours aux parents de ne pas être trop rigides et de ne pas imposer les devoirs de force aux enfants. Il n’est pas obligatoire de s’y consacrer quotidiennement ni d’y accorder le même temps tous les jours ».